Comment réussir un transfert d’entreprise familiale?

Business transfer

Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction. – Winston Churchill


Taux de réussite des transferts d’entreprises familiales: Moins de 30% de la 1ère à la 2ième génération et moins de 10% de la 2ième à la 3ième génération.

On ne naît pas entrepreneur

Ces statistiques surprennent, déçoivent et plusieurs facteurs peuvent les expliquer. À la base, il y a le profil et les aptitudes de la relève potentielle. Un chef d’entreprise m’a déjà dit « ce n’est pas parce que je suis bon au hockey que mes enfants seront nécessairement bons au hockey eux aussi ». L’entrepreneur doit donc démontrer objectivité et rigueur lorsqu’il évalue la capacité de ses enfants à diriger l’entreprise familiale. C’est vraiment à cette étape que plusieurs des échecs se jouent car la relève n’a souvent pas le bon profil. Vouloir n’est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir.

Préparation et accompagnement

Une fois la relève identifiée, le transfert doit être soigneusement planifié. Une approche graduelle et par étapes est souhaitable. Lancer notre enfant dans la piscine afin qu’il apprenne à nager est une chose, mais le lancer dans l’entreprise en est une autre. Les conséquences d’une performance improvisée pourraient être irréversibles sur sa crédibilité et/ou la confiance de la relève.

Durant la démarche de transfert, la relation parent-enfant peut engendrer des débats émotifs et des prises de positions non-rationnelles. À cet égard, un accompagnement assuré par un professionnel externe, neutre et objectif pourrait faire toute la différence.

Investir un peu pour sauver beaucoup

Nous acceptons généralement de payer près de (ou même plus de…) 100 $ de l’heure pour faire réparer notre voiture mais en entreprise, lorsqu’il s’agit de recourir aux services des « mécanos de la gestion », les hésitations sont encore nombreuses à investir. Or, le patrimoine bâtit par le fondateur pourrait s’éroder fort rapidement si des erreurs stratégiques étaient commises lors du processus de transfert.  Et ça ne se comptera pas par centaines de dollars, mais plutôt par milliers!


La morale

En fin de compte, diriger une entreprise est (et sera toujours) un travail fort complexe. La performance et les habiletés de nos parents, aussi importantes soient-elles, ne constituent pas la garantie que nous serons nous mêmes de bons gestionnaires d’entreprises.

Profil + formation + préparation + habiletés = succès!


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