Actions privilégiées : une leçon à retenir

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«Dévoiler les intrigues de la Bourse et des courtiers, c’est entreprendre un des travaux d’Hercule.» – Charles Fourier


Les actions privilégiées ont connu une année 2015 désastreuse jusqu’à maintenant. Les trois principaux fonds négociés en bourse (FNB) d’actions privilégiées canadiennes (CPD, ZPR et HPR) ont subi des pertes variant de 13% à 21%, et ce, malgré un rebond depuis la mi-octobre. Plusieurs titres individuels ont subi des pertes supérieures à 30%.

Ces rendements illustrent bien à quel point les actions privilégiées peuvent réagir différemment des actions et des obligations. En soi, c’est bien, car ça permet de mieux diversifier un portefeuille. Toutefois, plusieurs investisseurs ont été durement frappés par cette contre-performance des actions privilégiées. Certains retraités avaient une pondération trop élevée d’actions privilégiées dans leur portefeuille alors que d’autres accordaient trop d’importance à l’avantage fiscal lié aux généreux dividendes dans leur compte comptant ou de société de gestion.

Au cours des dernières années, j’ai rencontré plusieurs investisseurs obnubilés par l’avantage fiscal des actions privilégiées au point d’en oublier les concepts de base de diversification. Plusieurs de ces investisseurs ont ignoré la concentration excessive de leur portefeuille dans le secteur financier canadien, le risque de liquidité plus élevée de cette classe d’actif et la plus grande difficulté à comprendre l’effet des variations de taux d’intérêt sur la valeur des différents types d’actions privilégiées.

Aux prix actuels, les actions privilégiées semblent attrayantes. Il est toutefois important de bien diversifier son portefeuille en tout temps et de ne pas se laisser influencer par certaines caractéristiques jugées attrayantes telles qu’un bon historique de rendement ou un avantage fiscal important.

Pour bien diversifier son portefeuille, il est essentiel de comprendre l’effet probable des différentes variables macro-économiques (les taux d’intérêt, le prix du pétrole, la croissance mondiale, l’inflation…) sur les différentes classes d’actifs. Autrement, le portefeuille aura tendance à être surpondéré dans la classe d’actif ou la stratégie à la mode et, souvent, le retour à la normale se traduira par un rendement décevant du portefeuille.

Si vous n’êtes pas certain d’avoir un portefeuille bien diversifié, faites vos devoirs, car la problématique ne se réglera probablement pas d’elle-même!


Texte tiré de mon blogue


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